Aborder un biopic en ne connaissant le personnage que de nom.
Superstar arrogante comme il se doit, La divine était proprement imbuvable et le film ne la brosse d'ailleurs jamais dans le sens du poil. Pour autant elle était quand même féministe : ça n'en fait jamais une femme fréquentable.
Après une première partie de 20 minutes qui tourne autour de la jambe coupée de l'artiste, il semble que l'on débouche sur un film intelligemment construit à l'envers. Mais qui finit en flashbacks : autour de cette même jambe, comme étrange fil conducteur.
Ce qui nous est exposé ne soulève aucune passion, on ne plonge ni dans l'époque (malgré les très nombreux featuring) ni on ne trouve l'envie de connaître le personnage. Les multiples histoires d'amour de Sarah, ses malheurs (oui : sa jambe...), son embrouille avec son mari (père de Sacha Guitry) et tellement peu sur son corps de métier...
Quelques bons mots qui dépasseront guère les 1h38 de métrage.
