Les jeux olympiques de 1972 et leur première diffusion télévisuelle, en direct sur ABC. Alors qu'un drame va venir tout bouleverser.
5 septembre est le témoignage d'une nouvelle façon de regarder / voir un événement historique, mettant en avant le rôle informatif des médias, puisque tout le film est vu à travers les yeux d'une régie TV.
Avec son scénario passionnant, pas tellement éloigné de ce qui s'apparente à un thriller journalistique remuant, sur les petits bricolages techniques et les adaptations qui ont permis aux spectateurs de regarder en direct un évènement dramatique. Le film posant des questions sous-jacentes, mais cependant essentielles, questions de traitement de l'information et de la déontologie qui allaient de pair. Mais qui n'ont guère plus cours aujourd'hui.
Il est proprement incroyable de voir à quel point on prenait alors des pincettes pour parler de "terrorisme", alors que le cas était ici totalement justifié et avéré (selon les définitions internationales), et combien ce mot est, de nos jours, galvaudé par des médias en quête de sensationnel, pour un simple crime commis par un déséquilibré isolé, au service d'une pseudo idéologie.
Dans le film on ne parle que de "terroriste", groupuscule informe dans lequel on met n'importe quel arriéré et lâche, à l'idéologie extrémiste, et dont on tait les pseudos revendications :
en réduisant ces gens à une masse sans nom, sans stigmatiser toute une communauté, on tait également leurs fallacieuses revendications et leur cause mensongère.